Anne Courtel
Directrice de l’école 3A Rennes
- Comment êtes-vous devenue entrepreneure sociale ?
Je ne suis pas à proprement parlé une « entrepreneure sociale ». J’ai eu la chance de participer au lancement du Campus de Rennes de l’Ecole 3A, que je pilote aujourd’hui. Je travaille sur ce projet depuis avril 2017 et l’école accueille ses premiers étudiants depuis octobre 2018. En parallèle, depuis 2015, je suis la directrice du pole apprentissage et formation continue du site de Rennes du Groupe Antoine de St Exupéry.
- Pouvez-vous présenter en quelques mots l’Ecole 3A ?
L’école est une école de commerce spécialisée dans l’humanitaire, le développement des pays du sud et dans l’entreprenariat et l’innovation sociale. Nous accueillons des étudiants engagés qui veulent combattre les inégalités et remettre l’homme au cœur des préoccupations économiques. En clair, ils veulent, à leur niveau, faire bouger les choses. Ils viennent également chercher des enseignements différents d’une école de commerce classique. Dans l’école 3A, à côté des matières classiques et indispensables telles que la gestion financière, le marketing ou le droit, vous trouvez les modules sur la RSE, l’économie circulaire, l’anthropologie ou encore les risques psycho-sociaux en entreprise.
- Quels obstacles avez-vous surmontés ?
Recruter une équipe pédagogique ! 30 intervenants, et ce n’est pas fini. J’ai découvert, en particulier dans l’ESS, des réseaux structurés et des personnes ressources qui m’ont beaucoup aidée en me mettant en relation avec des intervenants potentiels.
- Quel est aujourd’hui l’enjeu principal de l’Ecole 3A ?
Faire connaitre l’école et accueillir plus d’étudiants. Malgré notre positionnement plutôt inédit en Bretagne, faire connaitre l’école auprès des candidats potentiels se fait sur plusieurs années.
- Pourquoi avoir choisi d’adhérer au Mouves ?
Etre visible auprès des entrepreneurs sociaux. L’école cherche à nouer des partenariats avec des entreprises (accueil d’alternants, intervention courte devant les étudiants). Et d’ici quelques mois, les premiers diplômés sortiront de l’école : leur profil peut les intéresser !
- Quels conseils donneriez-vous à un·e entrepreneur·e social·e qui se lance ? :
Ne pas rester seul et s’appuyer sur les réseaux existants !