Noëllia MARIN, a 36 ans, originaire du sud est arrivée en Alsace depuis 9 ans déjà. Avant de devenir maman, elle travaillait dans le secteur du tourisme mais les horaires de travail étant incompatibles avec une vie de famille, elle s’est reconvertie dans la petite enfance suite à la naissance de son 2e enfant.
Son projet a mûri tout-au-long de sa vie familiale et professionnelle puisqu’elle est en création d’un réseau de crèches ouvertes 7 jours/7 et 24h/24.
Pour elle, la conciliation entre nos vies professionnelle, familiale et sociale doit aujourd’hui être facilitée par des modes de garde adaptés à nos vies modernes.
Elle souhaite donc faire de sa marque un gage de qualité, de bienveillance et d’accueil idéal de l’enfant et de sa famille dans des lieux aménagés de façon saine et éco-responsable.
Comment te définirais-tu en 3 mots ?
- Passionnée
- Déterminée
- Ambitieuse.
Qu’est-ce qui te fait vibrer dans ton travail ?
Les rencontres humaines que je fais tous les jours, les débats d’idées avec d’autres porteurs de projets innovants, l’apprentissage, le partage, le dynamisme et la joie de vivre avec lesquels j’avance pas à pas et qui je l’espère m’accompagneront toujours.
Ce qui me motive encore plus c’est de faire les choses le mieux possible pour le bonheur de mes futurs petits locataires et de mes futurs collaborateurs.
Le meilleur conseil que tu aies reçu ?
De croire en moi et en mes capacités pour me permettre d’aller au bout de mes rêves.
En un mot, la chose la plus folle que tu aies faite dans ta vie d’entrepreneure sociale ?
Parler de moi ! Ce n’est jamais facile quand on est plutôt discrète !
Comment vois-tu l’impact des femmes évoluer sur le monde professionnel ces dernières années ?
Je vois notre impact très bénéfique, très positif et très constructif sur le monde professionnel d’aujourd’hui.
Nous avons beaucoup de qualités humaines, de compétences, de sensibilité à apporter au monde de l’entreprise qui reste malgré tout trop masculin.
Nous devons nous entraider les unes et les autres, avec l’appui des hommes qui œuvrent dans ce sens, afin de proposer à nos enfants et aux futures générations un monde de paix, de tolérance et de coopération.
Une idée pour booster l’entrepreneuriat social féminin ?
L’idée serait que les médias parlent beaucoup plus de nos réussites respectives, qu’il existe un réel engouement autour de l’entrepreneuriat des femmes, pour que toutes osent se lancer dans la création.
Selon toi, quels sont les leviers pour pousser l’entrepreneuriat social féminin à ce jour ?
Sensibiliser les jeunes filles dès l’école primaire et tout-au-long de leurs études sur leurs richesses personnelles et la réussite de leurs idées.
Je suis issue d’une famille d’ouvriers et lorsque j’ai décidé de créer mon entreprise, j’ai dû me battre contre cette idée que ce n’était peut-être pas pour moi, que je devais socialement rester « à ma place ».
Or, nous avons toutes le droit de vouloir devenir des leaders, de vivre de notre passion et de suivre nos envies.
Une femme qui t’inspire ?
Je dirai Michelle OBAMA et plus particulièrement cette phrase :
« La réussite ne se mesure pas à l’argent que vous gagnez mais à votre capacité à changer la vie des gens. »
Pourquoi avoir eu envie de rejoindre le programme LeadHer ?
Ce programme du MOUVES est l’un des seuls en France à apporter une solution efficace à l’accompagnement spécifique des femmes porteuses de projet.
Avoir une marraine qui nous conseille, qui ouvre notre horizon de par son expérience personnelle et professionnelle de cheffe d’entreprise est un apport essentiel dans notre parcours quotidien de femme engagée.