Le 14 septembre dernier se déroulait à la mairie du 4ème arrondissement un petit-déjeuner des Faux Pas organisé par le Mouves en partenariat avec Antropia ESSEC, l’Atelier et la Ruche. Plus de trente entrepreneurs ont ainsi pu bénéficier des témoignages de nos deux intervenants venus témoigner de leurs échecs entrepreneuriaux et livrer leurs conseils :
- Mona Bernia, ex-directrice d’AlternaCom (groupe SOS) et consultante indépendante
- Benjamin d’Hardemare, fondateur et président de Planetic
« Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin ! », Mona Bernia
Diplômée d’HEC, Mona Bernia a travaillé plusieurs années en agence de communication avant de rejoindre Alternacom en 2008 au sein du Groupe SOS, réconciliant ainsi son engagement personnel et son investissement professionnel. Alternacom est une agence de communication événementielle responsable qui place l’humain au cœur de son approche. Elle intègre les enjeux sociaux et environnementaux pour concevoir et réaliser des dispositifs de communication à impact positif. Aujourd’hui, elle passe la main sur la direction de l’agence pour se lancer dans une nouvelle aventure entrepreneuriale, ce grâce à la confiance qu’elle porte à l’équipe qui prend la suite du projet.
Mona explique qu’il lui a pourtant fallu du temps pour arriver à prendre une telle distance avec AlternaCom qu’elle a porté pendant plusieurs années, ce dès sa création.
“A cette époque, hors de question de déléguer ni de s’associer, il fallait avancer ! Je me souviens de certains recrutements faits dans la précipitation face à des besoins urgents de ressources humaines. Pourtant, la confiance que l’on a en ses collaborateurs est indispensable à la réussite de son projet, il ne faut jamais la négliger quand on recrute quelqu’un, quitte à ce que le processus prenne davantage de temps. En réalité, on en gagne puisqu’on investit sur le long terme.”
Selon elle, il en va de même pour les rendez-vous proposés par les réseaux : non seulement, il est important de régulièrement prendre du recul et sortir du rythme effréné du quotidien mais les rencontres qu’on y fait permettent bien souvent de gagner un temps considérable sur ses projets.
“A vouloir tout gérer seul, on devient indissociable de la structure que l’on porte et c’est un danger pour elle comme pour soi. Le jour où l’on n’est plus indispensable à la vie du projet, c’est peut-être le jour où on a réussi sa mission !”
“Visez la lune… mais gardez les pieds sur Terre !”, Benjamin d’Hardemare
Retrouvez en vidéo la présentation et le témoignage de Benjamin d’Hardemare qui invite à la prudence et à l’humilité dans ses projets pour réussir et ne pas voir trop grand trop vite.