DreamAct est un site internet qui aide tous les citoyens à consommer de manière plus responsable au quotidien. Dotée d’un city-guide de bonnes adresses écoresponsables de proximité et d’une e-boutique référençant les produits éthiques et écologiques de créateurs et artisans engagés, la plateforme DreamAct a pour mission de faire de la consommation respectueuse des êtres humains et de l’environnement la norme, et non l’exception.
Créée il y a deux ans, DreamAct c’est aujourd’hui 650 adresses géo-localisées et 250 commerçants solidaires.
- Comment êtes-vous devenue entrepreneure sociale ?
Tout commence par une réflexion avec ma colocataire et amie de l’époque : nous souhaitions arriver à concilier nos convictions personnelles et nos actes de consommation quotidien. L’aventure a commencé par la création d’une association : nous voulions répondre à un besoin, les commerçants et artisans solidaires existent mais sont rarement pérennes dû à un manque de visibilité.
Souvent perçus comme trop chers, peu attractifs, nous avions la conviction qu’en mettant en lumière ces structures solidaires, nous pourrions casser ces préjugés et participer à leur développement.
Au bout d’un an, nous démissionnions de nos postes respectifs pour nous consacrer entièrement au développement de DreamAct. La structure se transforme en SAS et un modèle économique viable est trouvé. En étant nous-même intimement convaincues du concept, DreamAct se développe et se fait de plus en plus connaître.
Notre force : la confiance mutuelle, nous nous répartissons les missions en fonction de nos compétences respectives et gardons nos convictions personnelles comme fil rouge.
- Quels obstacles avez- vous surmontés ?
Le développement web a été un des challenges les plus importants pour nous. DreamAct étant principalement un site de e-commerce, le choix du bon prestataire était un enjeu clé !
En privilégiant dans un premier temps un investissement moins élevé, en faisant appel à des freelances par exemple, DreamAct risquait de perdre en visibilité avec un site web trop simple. Nous avons donc pris la décision d’investir plus et de faire appel à un prestataire plus adapté au montage d’une plateforme e-commerce complexe comme la nôtre.
Enfin, en débutant par une association et donc une partie de l’activité non lucrative, il a fallu un temps d’adaptation pour rentrer dans une logique « entreprise » avec des salariés, un business model clair et ne plus être tenté de « faire les choses gratuitement ».
- Quel est aujourd’hui l’enjeu principal de DreamAct ?
Fort de nos 5 salariés et d’une stagiaire, l’enjeu actuel de DreamAct est d’étendre davantage l’offre avec un contenu plus travaillé et des produits bien référencés en ciblant également les professionnels B2B par la vente de goodies solidaires.
Ensuite, nous avons comme projet la création d’un podcast consistant à faire témoigner nos artisans de leur engagement et de leurs démarches solidaires quotidiennes.
Enfin, nous sommes en train de créer un concours récompensant les bonnes adresses écoresponsables locales. Le lancement des candidatures est prévu en avril sur toute la France avec un budget de 20 000 € à la clé.
- Trois conseils pour un futur entrepreneur
Selon moi, aimer le produit/ service que l’on créé permet de garder la motivation lors des coups durs.
Bien s’associer est la clé : j’ai toute confiance dans mon associée ce qui nous permet d’avancer efficacement.
Enfin, il faut savoir accepter que le développement aille doucement, c’est important de se laisser le temps.
- Qu’est-ce qui vous fait vibrer au quotidien ?
« Quand les salariés de DreamAct sont contents et heureux dans leur travail !»
- Pourquoi est-ce que tu as choisi d’adhérer au Mouves, qu’est-ce que ça t’apporte ?
Adhérer au Mouves me permet de tisser des relations avant tout et c’est vraiment la qualité première que doit avoir tout entrepreneur selon moi. Une entreprise existe par ses relations !
