A l’heure où les salariés de Florange, comme des milliers d’autres avant eux, sont fixés sur leur sort, il est temps que les politiques s’emparent du modèle de l’entrepreneuriat social : un véritable atout pour lutter contre les effets dévastateurs de la désindustrialisation et du chômage.
Positionnées sur des filières d’avenir (croissance verte, commerce équitable, service à la personne, …), elles créent des emplois non délocalisables là où l’Etat et les collectivités ne savent plus le faire seuls.
Elles représentent un véritable gisement de postes à pourvoir dans les années à venir puisque 620 000 salariés de ces structures devront être remplacés pour cause de départs en retraite d’ici à 2020. Plus largement l’économie sociale et solidaire crée 2,5 fois plus d’emplois que l’économie dite classique.
Un modèle innovant à dupliquer : l’entreprise de reconversion qui permet aux salariés issus du secteur industriel, licenciés et sans qualifications de retrouver un emploi via une formation et un contrat de professionnalisation sans passer par une période de chômage.